« La souffrance n’est pas dans la situation, mais dans l’interprétation que nous en faisons. »
Thérapie brève, de durée déterminée
Il s’agit d’une thérapie dont le nombre de séances est fixé en début de thérapie.
L’objectif d’une thérapie étant que le sujet retrouve un sentiment d’efficacité et que la thérapie n’ait plus lieu d’être.
Chaque séance est structurée et dure 45 minutes.
Des objectifs concrets et précis
Le thérapeute et le patient identifient ensemble le(s) comportement(s) problématique(s), et construisent une compréhension commune du problème afin de définir et de choisir les objectifs à atteindre. Les changements (comportementaux, cognitifs, émotionnels) doivent être observables et durables.
Thérapie active
Le travail s’effectue en séance, mais également en dehors de celles-ci. Le sujet doit se livrer à des exercices pratiques dans sa vie de tous les jours. Les progrès sont évalués.
Thérapie basée sur une démarche scientifique
Comme pour la plupart des pratiques médicales et psychothérapeutiques, la thérapie cognitive et comportementale s’attache à évaluer rigoureusement sa méthode et ses résultats. Le support théorique se fonde sur les théories de l’apprentissage et le résultat des études de recherche cliniques et psychothérapeutiques (preuves d’efficacité ou d’effets recherchés significatifs).
La relation entre le patient et le thérapeute
– Chaleureuse : Le thérapeute comportementaliste adopte un style très différent de l’image du « psy » classique, froid, distant et peu loquace.
– Collaborative : les objectifs ainsi que les stratégies pour les atteindre sont fixés en collaboration avec le patient.
– Pédagogique : le thérapeute répond aux questions du patient, explicite le contenu de ses interventions, propose un dialogue. Le thérapeute et le patient deviennent ainsi des experts du problème.
Fin de la thérapie
Il est important que le sujet puisse achever sa thérapie en ayant acquis un sentiment d’efficacité personnel. La prévention des rechutes est examinée et le sujet apprend à faire la différence entre la « rechute » et la « chute ». A la fin de la thérapie, le sujet possède les outils pour se préparer aux situations à risque et pour agir en cas de chute.